HAAAA LES « DIETS »

Depuis ma dernière compétition de Fitness en avril 2014, je ne savais pas vraiment quoi faire avec ma nouvelle alimentation « post-compet ». Comme j’étais en plein déménagement, je mangeais peu et/ou parfois tout à la fois. Mais je ne prenais pas beaucoup de gras, ce qui était une bonne nouvelle mais en même temps logique. Je continuais mes entraînements, et la vie suivait son cours.
Capture d_écran 2017-10-31 à 23.09.28

⇒ 4 jours avant la compétition !

 

IMG_4383

⇒ 2 mois après ma dernière compétition d’avril 2014

 

À un moment, je me suis mise à prendre plus de gras, mais juste un peu. Je peux vous dire que lorsque tu as à peine 6% de gras sur le corps et que tu en prends un peu plus, ça se voit, mais ça ne voulaitt pas dire que mon corps n’était pas à mon goût. Et même que je n’en faisais pas vraiment une fixation, sinon, que de regarder mes « abs » chaque matin haha ! C’est que, voir ces abdos découpés de la sorte, c’est beau et on veut les conserver, C’EST TOUT ! Donc lorsque mon corps s’est mis en mode « post-compet », il s’est dit « VIVE LES VACANCES », à moi la liberté pour retenir l’eau, pour prendre du gras, pour changer la donne !!!! NO WAY !

 

IMG_4400

⇒ été 2014

C’est alors que je me suis mise à fouiller sur le net, à regarder ce que les gens faisaient, ce qu’ils proposaient. En même temps, c’était pile-poil le temps de faire des essais car je n’avais pas d’autres compétition en vue. Aussi, je devais devenir LE cobail pour mes propres clients, pour qu’ils sachent que je parle en connaissance de cause, que je n’invente pas de résultats fictifs et que je ne leur dise pas quoi faire alors que moi, j’ai rien fait de ça, Non non non! Alors, je me suis sacrifiée hahaha ! Pour une bonne cause quand même !
Tout d’abords je me suis mise à « l’intermittent fasting ». Pour les francophones de ce monde: « le jeun intermittent » ! C’est quoi ?!? Manger de telle heure à telle heure, pour ensuite ne plus manger jusqu’au lendemain. On choisit la « fenêtre » que l’on veut. Ça peut être de 8h, 10h ou 12h où l’on mange, pour ensuite avoir un 16h,14h,12h de jeûne. Par exemple, débuter son premier repas à 11h00 am, pour ensuite manger le dernier repas à 21h (ce qui donne une « fenêtre bouffe » de 10h.) Donc par la suite, plus rien ne doit entrer dans notre estomac durant les 14h qui suivent. C’est assez facile en fait, car durant la nuit, on ne s’en rend pas vraiment compte. Le matin, on peut consommer du liquide, café noir, thé, eau, et surtout moi j’ajoutais des BCAA’S (acides aminées, mes meilleures amies) à mon eau pour avoir un peu plus d’énergie et m’assurer que mes muscles n’en souffrent pas trop.
Capture d_écran 2017-11-01 à 12.19.02

⇒ décembre 2014 – Intermittent fasting

 

Cette méthode n’est pas mal du tout. Elle a beaucoup de bienfaits au niveau de la santé, voici un site où vous trouverez davantage d’information –> juste ici ! Je l’ai fait durant plusieurs mois, je ne sais plus combien exactement, mais suffisamment pour me rendre compte moi-même de ce que ça m’apportait de bien et de moins bien. Ce qui me dérangeait le plus, c’est que comme mon métabolisme était en déficit calorique depuis plusieurs, plusieurs mois, même années, lui, il voulait vraiment être sur le PARTY !!! Juste avant de vous raconter, j’ai omis de vous dire un truc. En fait, pour que ce jeun fonctionne, tu dois connaitre ton apport calorique journalier. C’est-à-dire que tu dois connaître le nombre de calories que ton corps a besoin pour, d’une part, ne pas prendre de gras, d’autre part,  de perdre du gras ou maintenir le poids actuel ou encore de prendre de la masse musculaire si c’est le but souhaité. Vous devez ensuite calculer le nombre de grammes que vous devez consommer en macros-nutriments (protéines, gras, glucides, fibres…). Tout ça, c’est essentiel pour bien débuter la méthode.
Capture d_écran 2017-10-31 à 23.15.17

⇒ Février 2015 – IF

Mais revenons à nos moutons. Comme mon CHER métabolisme voulait VALSER, lorsque le moment du premier repas arrivait, je ne savais plus où donner de la tête. J’étais en mode JE–MANGE-TOUT-CE-QUE-JE-N’AI-PAS-MANGÉ-DEPUIS-DES-LUNES! Comme je me disais que je devais atteindre mes calories et mes macros, la façon d’y arriver m’importait peu. Donc je me permettais quand même pas mal de sucre et même, des choses que je ne raffolais pas déjà à la base. Ce qui était vraiment trop délirant, c’était que je sentais que chaque matin, chaque jour c’était un « cheat day ». Et ce « cheat day » n’avait alors plus sa valeur. L’excitation de pouvoir se gâter après une semaine de « healthy food », n’existait plus. Chaque jour était un PARTY culinaire. Bon, je me suis tout de même vite reprise et je voyais bien que trop de sucre dans un corps, qui en avait pas beaucoup eu depuis des années, ça faisait des ravages incroyables. J’avais alors une peau qui devenait chaque jour un peu plus moche, plus molle, pas du tout lumineuse comme à son habitude. Je n’avais jamais eu de cellulite avant et encore moins sur les bras !!!!!  Je commençais à en voir !!! Rien n’allait plus. Je sentais qu’il y avait un dérapage de la part de ce pauvre et si sensible corps, et ce, même si je continuais à m’entraîner 5 à 6 fois semaine. LA HONTE !!! Je fais quoi ?!?! J’ai tout de même continuer le « jeun » mais en me souciant davantage à ce que j’ingérais. Oui, OK, mes journées ressemblaient encore un peu à du « binge » (‘s’empiffrer de façon intense) et lorsque l’heure du STOP arrivait, je devais regarder, dans mon application où j’entrais tout ce que je mangeais, si j’avais atteint toutes mes calories, mes macros nutriments, etc. C’était bien, je gérais parfaitement la situation. Le seul bémol de ce système pour ma part, c’est que mon horaire ne me permettait plus de le gérer de façon optimale.
À l’heure actuelle,  j’ai encore des clients qui le font. Ils n’ont aucun souci avec cette méthode. C’est vraiment un choix personnel. Pour leur part, comme ils avaient aussi de la difficulté à prendre un petit déjeuner à 7h00 am, le prendre à 10h ou 11h am c’est plus avantageux. Même chose pour le dernier repas :)
IMG_6287

⇒ Été 2016

 

Par la suite, j’ai trouvé autre chose. Là, pas besoin d’entrer ses aliments dans une application. C’était basé sur un genre de tableau où on nous propose un choix de légumes, de protéine et de gras  Oui, oui. On mange ! Mais on mange quoi ? Des légumes, des protéines, du gras. Mais plus précisément, une tonne de légumes. Pas n’importe lesquels et pas n’importe quand. Pour faire plus rapide, fallait que je suive un tableau . Mais l’histoire, c’est que j’en avais vraiment ma claque de « suivre » un guide, de ne pas pouvoir être spontanée et surtout prendre ce qu’il y avait dans le frigo, tout simpement. Alors devoir se plier à cette méthode, ça ne me disait pas vraiment. Mais bon, la fille etait en « shape » et elle mange ces menus, alors pourquoi pas essayer ! J’essaie mais vous dire comment manger une TONNNNNNNE de choux avec du thon tous les soirs, c’est ennuyant, et qu’au bout du compte ça devient INMANGEABLE …. j’ai laissé tomber tout ça. J’ai du le faire durant quoi, 1 ou 2 mois. C’était déjà trop j’vous jure !
Durant ce temps, je me suis inscrite à un cours de nutrition sportive en ligne. Durant 1 an, j’ai consolidé tout ce que j’avais essayé et appris en plus de lire davantage sur la façon biologique qu’à le corps humain d’utiliser tout ce que l’on lui donne. Ce fut une année d’apprentissage dans le « bon » sens. Je dis « bon » sens parce qu’il est primordiale pour moi en tant qu’entraîneuse, coach, de bien comprendre le fonctionnement de l’organisme pour pouvoir aider mes clients du meilleur qui soit. J’ai toujours misé sur l,autonomie de mes clients en ce qui a trait a l’alimentation. Je ne veux en aucun cas leur imposer un menu où, aux finals, ils n’auront pas compris les bienfaits de choisir leurs propres aliments, savoir ce que leur corps préfère, etc. Donc une fois mon cours terminer, j’ai mis beaucoup de choses apprise en pratique, tout en ayant repris mon application où j’entre mes aliments consommés. C’est simple, rapide et pas compliqué alors pourquoi m’en passer ?!?
DSC_0280

novembre 2016

Je suis devenue par la même occasion, une adepte du « flexible diet » ! C’est quoi ça, encore ?!? Simple, simple, simple. Je mange ce que j’ai envie, mais en ayant conscience que je dois manger mon nombre de calories prescrites ainsi que mes macros nutriments prescris pour la journée. Par exemple : 1800 calories dont 135g de protéine, 180g de glucides et 60g de gras. Ceci est un exemple de calculs, mais ça varie selon la personne, son type de métabolisme, son âge et ces objectifs. Une façon beaucoup plus saine d’atteindre ces buts physiques sans se casser la tête avec les imprévus de la vie quotidienne (restaurant, famille, vie sociale, etc). Au fil du temps, on vient à connaître le nombre de grammes dans chacun des aliments que nous avons l’habitude de consommer.  Je dis souvent à un nouveau client que ce que nous feront ensemble par rapport à l’alimentation c’est comme s’il « s’éduquait ». Il apprend à connaitre son corps, son métabolisme, ces préférences, quand consommer tel aliment, quand ne pas le consommer, etc. Parce que la personne la mieux placée, c’est mon client, apprendre ce genre de fonctionnement est très motivant pour lui.
DSC_0500

Janvier 2017

Depuis le début de l’été, je ne « track » plus trop souvent mes aliments dans mon application. Je sais ce que chaque aliment que je consomme, régulièrement, possède comme macros nutriment et je calcule dans ma tête leur apport quotidien. Par contre, il  m’arrive quelques fois de m’y remettre pour quelques jours. Il est certain que lorsque je ne suis pas satisfaite de ma « shape » je fais ce qu’il faut. Je consomme plus de légumes moins de « glucides emballés » et je garde le focus sur mes protéines et mes gras. Tout ça demeure simple et efficace.
Depuis un bon moment, mon type d’entraînement n’est pas vraiment le même qu’avant. En effet, Je pratique la dynamophilie et c’est un entraînement de force. Je mange tout le temps ! J’ai faim et comme mes muscles travaillent énormément, je dois les nourrir convenablement. Je commence à connaître ce qu’ils veulent au moment opportun, mais ce n’est pas toujours facile de s’y plier! Parfois j’ai envie de moins manger, mais je sais que lors de mon entraînement, je ne serai pas aussi efficace. Et OUI, ça m’arrive encore de ne pas atteindre mes protéines et/ou mes glucides simplement parce que je m’étais mal organisé dans ma journée ou simplement parce que je n’avais pas très faim, et je me fais toujours avoir lorsque je dois pousser plus fort au gym! Ce qui vient à vous dire que le métabolisme du corps humain est souvent le plus fort ! Grrrr !
Voilà! Ça c’est mon chemin parcouru dans toutes ces « façons de faire » durant ces 3 1/2 dernières années. Je suis contente d’avoir essayé plusieurs méthodes. Ça augmente ma crédibilité lorsque vient le temps d’expliquer aux gens ce qui serait le mieux adapté pour leur mode de vie et leurs attentes. Je n’ai pas de regrets et je vais continuer dans la voie de l’expérimentation :)
PS :Attention! Ici, je ne dis pas en train de dire que l’une ou l’autre de ces méthodes est bonne ou pas. Je relate simplement mon expérience et je garde en tête que chaque méthode apporte son lot de bienfaits et d’effets moins désirables.
PSS: Je n’ai pas vraiment de photos récentes. Si vous êtes comme moi, vous aimez voir des photos qui montre une progression. Je vais en mettre dans un prochain article, promesse de guerrière !!!
A plus dans l’bus  et n’oubliez pas de vous abonner !

La Guerrière

Laisser un commentaire